2012. január 23. 13:06

Konzervatív uniós aggályok hazánk szavazati jogának felfüggesztése miatt

JEAN-CLAUDE MIGNON néppárti képviselő, (Seine et Marne) az Európa Tanács Parlamenti Közgyűlésének frissen megválasztott elnöke interjút adott a francia konzervatív La Croix lapnak, amelyben Magyarországról is szót ejt. Csak remélni tudjuk, hogy a félelmek nem igazolódnak be és a kormányt sikerül jobb belátásra bírni.

A cikk Magyarországra vonatkozó mondatait olvashatja itt, illetve alább a teljes cikket eredeti nyelven.


"A másik célja, hogy elmélyítse a kapcsolatot az Európai Parlamenttel, hogy együtt dolgozzanak olyan közös érdekeket tartalmazó ügyeken, mint Magyarország. Ha egy ország nem teljesíti a kötelezettségeit az emberi jogok tiszteletben tartása, a demokrácia, és a jogállamiság terén- mondta, nekünk kell, hogy elég bátorságunk legyen felfüggeszteni a képviselőcsoportja hatalmát, vagyis másképp szólva a szavazati jogát"


QUE SONT-ILS DEVENUS ? Un défenseur des démocraties européennes
20/01/2012 - La Croix / France
JEAN-CLAUDE MIGNON Membre de la délégation française depuis dix-huit ans, le député de Seine-et-Marne va présider l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe


Ce lundi 23 janvier, en fin de matinée, Jean-Claude Mignon deviendra le 26 président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. La consécration d'un engagement au long cours pour ce passionné d'Europe et champion des jeunes démocraties du Vieux Continent. Au début des années 1990, celui qui était alors secrétaire national du Rassemblement pour la République (RPR), chargé des relations avec les pays d'Europe centrale et orientale, vibre à l'unisson des manifestants galvanisés par la chute du mur de Berlin.


« J'ai vécu de l'intérieur des événements historiques quand le souffle de la liberté balayait les dictatures, une expérience très forte », affirme le député-maire de Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne), près de Melun, en évoquant son voyage à Bucarest, au lendemain de la chute de Ceausescu, et sa rencontre avec Doina Cornea, figure emblématique de la dissidence roumaine. « Dès 1993, j'ai vu arriver au Conseil de l'Europe les représentants de ces pays européens que nous, Français, avons souvent tendance à ignorer ou à sous-estimer. Travailler avec eux, au sein d'une assemblée issue des parlements nationaux de 47 pays et représentant 800 millions d'Européens, cela remet les choses à leur juste place : la France n'est pas seule au monde. Il faut arrêter de considérer que le coq gaulois chante n'importe où à n'importe quelle heure. »


À la tête de son assemblée cosmopolite, Jean-Claude Mignon entend bien faire la démonstration de l'utilité de la « diplomatie parlementaire ». À l'ordre du jour des prochains mois, les sujets chauds ne manquent pas, des réformes constitutionnelles en Hongrie à la situation en Russie, après les élections législatives, en passant par l'affaire Timochenko, ancien premier ministre incarcéré en Ukraine, et la dictature en Biélorussie. « Nous pouvons tenter d'apporter des solutions à des problèmes que les diplomaties officielles ont du mal à régler, désamorcer les tensions et servir de démineurs », souligne le parlementaire, soucieux de renforcer la crédibilité du Conseil de l'Europe, « vigie incontournable de notre identité européenne et démocratique », à ne pas confondre avec l'Union européenne.
Alors que le feu couve toujours entre Ankara et Nicosie, à quelques mois de la présidence chypriote du Conseil de l'Union, Jean-Claude Mignon veut se rendre à Chypre avec des collègues turcs. Autre objectif, l'approfondissement des relations avec le Parlement européen pour « travailler ensemble sur des sujets d'intérêt commun comme la Hongrie ». « Lorsqu'un pays ne suit pas ses engagements en matière de respect des droits de l'homme, de la démocratie et de l'État de droit, dit-il, nous devons avoir le courage de suspendre les pouvoirs de sa délégation, c'est-à-dire le droit de vote. »


Chaque semaine, c'est promis, il fera le déplacement à Strasbourg pour assurer le suivi des quatre sessions annuelles et des six commissions permanentes de l'Assemblée. À l'approche d'élections majeures en France, Jean-Claude Mignon va devoir jongler avec ses obligations de député sortant, ici franco-français. « C'est compliqué d'expliquer aux gens ce que je suis allé faire sur le front entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud », reconnaît l'élu de Seine-et-Marne, malgré tout confiant dans le renouvellement de son mandat. « Si j'avais été nommé secrétaire d'État, j'aurais fait la une de la presse locale alors que le fait d'être élu par les représentants de 47 États membres de la plus ancienne institution paneuropéenne leur passe au-dessus de la tête… J'ai pourtant le sentiment de faire un vrai job de parlementaire. »« Pour les habitants de ma circonscription, ajoute l'impétrant, c'est plutôt flatteur de penser que leur député préside l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. »


François d'Alançon
- a szerk. -